Résumé historique de l'Ordre du Temple
Saint-Bernard, moine chrétien, initié celte, fut missionné pour créer l'Ordre du Temple. L'Europe vivait alors une crise importante. Un mot d'ordre fut lancé : délivrer le tombeau Du Christ. Bernard de Clairvaux eut un réel impact sur le peuple. Son aura, sa verve soulevèrent les foules et donnèrent à l'Europe l'élan de la foi. Sa mission secrète, au delà des apparentes croisades, fut de rencontrer l'Ordre
Soufi, fils de la Tradition primordiale au proche Orient, afin d'échanger et de synthétiser la Tradition pour l'Occident, en vue d'établir un plan secret : l'essor de l'Europe.
Saint-Bernard mandata neuf chevaliers à Jérusalem dont Hugues de Payns fut le représentant.
Ayant fait vœu de pauvreté, de chasteté et d'obéissance, ces neuf chevaliers instruits par Saint-Bernard, rencontrèrent le Patriarche de Jérusalem, Baudouin Ier, qui leur offrit protection et leur attribua les anciennes écuries d'un bâtiment appelé « Temple de Salomon ». De là, leur vint le nom de Pauvres Chevaliers Du Christ et du Temple de Salomon, plus simplement Templiers.
L'Ordre du Temple était né, avec un héritage traditionnel et des connaissances qui allaient bouleverser le moyen-âge. Le Grand Maître de l'Ordre Soufi, rencontra les représentants Templiers. Les échanges secrets qui eurent lieu furent riches d'enseignements.
Ces deux communautés se comprirent, et ces gardiens et alliés de la Tradition, aidèrent considérablement les Templiers dans leur tâche. Ajoutons que Templiers et les Frères de cet Ordre Soufi portaient des vêtements aux couleurs identiques : le blanc et le rouge. Ce détail, révèle l'identité Traditionnelle des deux mouvements.
Les historiens modernes s'accordent à penser que les Templiers étaient en avance de deux cents ans sur leur temps. Nous n'en voudrons pour preuve que les réalisations qu'ils offrirent durant les deux siècles de leur passage dans l'histoire.
Des découvertes, des arts, des technologies nouvelles, furent générées dans le commerce, l'industrie, le système bancaire, les communications, l'hôtellerie, les entrepôts, la sécurité des routes, la suppression des péages, et enfin l'éducation et les corporations de métiers.
La puissance de l'Ordre était considérable. Mais plus que tout autre chose, ils établirent les principes fondamentaux de la Chevalerie. Les Templiers sont des moines-soldats suivant des règles et des principes stricts. L'enseignement qu'ils dispensaient au sein même de leur Ordre à un groupe d'initiés était le Livre de Thot.
Les valeurs morales du code de la Chevalerie basées sur l'enseignement Du Christ à travers la quête du Graal, inspira tout le moyen-âge et s'étendit comme un parfum de nostalgie plusieurs siècles après leur disparition.
La Chevalerie est universelle et se situe par définition au-delà du temps et de l'espace, puisqu'elle se base sur la fraternité, l'amour et la compassion. Son universalité se fonde sur l'essence même de la Tradition. En cela, les Templiers d'aujourd'hui sont fidèles à leurs Frères du passé. Jacques de Molay, dernier Grand Maître de l'Ordre du Temple.
En 1307, alors que les richesses de l'Ordre étaient considérables, les initiés du Temple savaient que la fin
de leur Ordre était proche. Ils établirent des plans de fuite très précis, si bien que l'on ne trouva pas leurs fabuleuses richesses. Les derniers maîtres de l'Ordre du Temple Médiéval, dont Jacques de Molay, Geoffroy de Charnay et Geoffroy de Gonneville, se laissèrent arrêter avec de nombreux autres chevaliers par les Hommes de Philippe le Bel.
Philippe le Bel était un roi inique. Les caisses de l'état étaient vides, et la puissance de l'Ordre du Temple le gênait. Il convoita alors les possessions et les biens des Templiers. Ne pouvant les atteindre, il demanda à son fidèle serviteur, Nogaret, de trouver des chefs d'accusation contre les moines-soldats.
Guillaume de Nogaret était homme de loi originaire de Nîmes. Personnage intrigant et cynique, il complota pour fabriquer des preuves tendant à attester la culpabilité des Templiers. Tortures, sévices, persécutions infâmes affligèrent Jacques de Molay et ses fidèles chevaliers qui ne cédèrent pas sous la torture, puisqu'ils rétractèrent leurs aveux avant leur exécution.
Philippe le Bel appela à lui le Pape Clément V, qui avait élu domicile au couvent des dominicains à Carpentras. Ce Pape était sûr de l'innocence des Templiers. Mais sa couardise le fit se ranger auprès de Philippe le Bel, bien qu'avec velléité il ait tenté de prendre parti pour les Templiers. En désespoir de cause, il les condamna sur l'influence de Philippe le Bel.
Le procès était prêt. L'emprisonnement avait duré sept ans au château de Chinon. Mais curieusement, un dignitaire de l'Ordre, Geoffroy de Gonneville s'échappa mystérieusement de sa geôle...
Le vendredi 18 mars 1314, Jacques de Molay, Geoffroy de Charnay et d'autres chevaliers furent brûlés vifs sur l'Ile aux Juifs à Paris. Jacques de Molay jeta l'anathème à Philippe le Bel et à Clément V, les sommant de comparaître avant un an, au Tribunal de Dieu.
La prophétie se réalisa, et l'histoire gardera en mémoire le martyr de ces chevaliers aux blancs manteaux.
Après le martyr des Frères du Temple, Geoffroy de Gonneville évadé du château de Chinon, réunit à Spalato en Dalmatie (1318), les chevaliers ayant échappé au massacre. Durant trois à quatre années, ils préparèrent la mission future de l'Ordre selon des plans très précis. Geoffroy de Gonneville déclara que «l'Ordre resurgirait dans 600 ans et plus... »